Depuis le XVIIIème siècle, les scientifiques cherchent à comprendre l’impact des éléments et des évènements naturels sur la santé : Pourquoi certains d’entre nous sont-ils oppressés avant un orage ? Pourquoi est-il bon de respirer l’air pur de la montagne ?
Grâce aux études et découvertes du XIXème et surtout du XXème siècle, des chercheurs ont remarqué que ces éléments et évènements naturels avaient un déterminant commun qui est la teneur électrique de l’air, notamment la teneur en ions négatifs qui permettrait un meilleur bien-être voire une meilleure santé.
Quel est l'impact de ces ions négatifs ?
Tous les éléments naturels ont d’une valeur électrique. Nos cellules sont elles aussi soumises à cette règle avec des charges positives à l’extérieur et des charges négatives à l’intérieur. Une des explications de l’impact des ions négatifs serait l’effet facilitateur de transport transmembranaire au niveau de cellules qui permettrait de restaurer certaines fonctions perturbées.
D’une manière plus proche de nous, les ions négatifs, qui sont pour la plupart des ions oxygène, se retrouvent en montagne, au niveau des plantes et forêts, au pied des chutes d’eau c’est-à-dire dans des endroits de profond bien-être.
A contrario, les ions positifs, qui auraient un impact négatif, se retrouvent dans les pollutions atmosphériques, dans les salles climatisées, dans le brouillard ou lors d’un changement de temps.
Ainsi, la qualité de l’air que nous respirons, jusqu’à un volume de 12 000 litres soit près de 15 kg / jour, est un élément important de notre santé et bien-être au-delà des problèmes d’allergie et d’asthme.
Nous avons conscience de mieux respirer et d’un mieux-être à la campagne, à la montagne, au bord de la mer ou près d’une source ou d’une cascade sans pour autant savoir que l’air y est particulièrement riche en ions négatifs.
L’ionisation aurait un impact de stabilisation métabolique ou de bio-stimulation de notre organisme c’est-à-dire que l’ionisation agirait en prévention de perturbation de certaines fonctions de notre organisme.
La dégradation de la qualité de notre air et les pics de pollution ne nous rendent pas tous malades. La baisse des ions négatifs n’aurait donc pas un impact directement délétère car notre organisme est capable de s’adapter.
Par contre, chez certains d’entre nous qui ont un organisme fragile ou qui sont plus sensibles, les ions négatifs ou le bon équilibre ionique de notre air permettrait de se défendre, d’avoir une action préventive en stimulant et optimisant notre métabolisme.
On parle de bio-stimulation car on se contente de stimuler, de maintenir ou restaurer un équilibre, de relancer des fonctions de l’organisme pour qu’elles réagissent de nouveau au mieux. On peut appeler ces techniques de bio-stimulation « médecines douces » ou « médecins alternatives ».
Entre les individus, on retrouve une grande variabilité de perception et de réceptivité à ces phénomènes.Le Dr Hervé Robert, dans son remarquable livre « Ionisation Santé-Vitalité : Les bienfaits des ions négatifs » paru en 2008, a reporté un grand nombre de résultats positifs sur la santé : amélioration de notre tonus, baisse de la fatigue, amélioration de notre humeur, diminution des infections et impacts sur nos fonctions cardiovasculaires et respiratoires. Néanmoins, peu d’études ont été réalisées en France où depuis longtemps, la médecine curative l’emporte sur la médecine préventive.
Quel est l’impact de ces ions négatifs sur le sommeil ?
L’action des ions négatifs sur le sommeil se ferait grâce à la baisse de la concentration de la sérotonine au niveau du cerveau et du sang. La sérotonine est un neuromédiateur essentiel pour la régulation de l’humeur et de notre balance veille-sommeil. Sa régulation permet d’améliorer notre humeur et notre endormissement
De plus, les ions négatifs en favorisant le calme et relaxation, permettent une bonne préparation au sommeil.
De manière expérimentale, comme le rapporte le Dr Hervé Robert, au bout de 30 minutes de fonctionnement, un ioniseur diminue la fréquence et l’amplitude des ondes alpha qui sont les ondes précédent l’endormissement ; l’ionisation permettrait donc de mieux rentrer dans le sommeil.
Quelle est la voie de pénétration des ions négatifs dans notre organisme ?
La voie de prédilection est la voie respiratoire qui met en contact les ions négatifs transportés dans l’air avec les alvéoles.
Une deuxième voie d’action est la voie dermatologique avec l’activation de zone réflexe cutanée qui agirait par l’intermédiaire des nerfs périphériques pour transmettre des messages de régulation aux centres nerveux.
Comment améliorer la qualité de l'air que nous respirons ?
Il existe différentes techniques de purification de l’air qui s’avèrent être efficaces pour assainir l’air des pièces où nous vivons et respirons tous les jours.
Les ioniseurs qui produisent des ions négatifs utilisent ces différentes techniques pour être efficaces. Il est à noter que nous devrions vivre dans un air avec 1500 à 2000 ions négatifs / cm3. Pour qu’un ioniseur soit de bonne qualité, il faut qu’il soit capable de rejeter environ 3000 à 5000 ions négatifs / cm3 dans un périmètre de 2 mètres, en prenant soin de positionner son ioniseur en hauteur.
Une autre technique consiste à « emprisonner » des ions négatifs dans du tissu qui va permettre de libérer ces ions négatifs lors de friction au contact du tissu.
En conclusion, l’exploitation de nos ressources naturelles pour stimuler notre organisme et harmoniser notre psychique devrait être intégrée dans une démarche de prévention. Néanmoins, en France, la culture du « traitement » est toujours supérieure à celle de la « prévention ».
De nouvelles études devraient être lancées pour bénéficier de résultats plus récents et objectiver le bien-être que nous ressentons dans une nature sans pollution.
12 décembre 2023