Bien dormir est la clé d’une bonne santé physique et mentale, du début à la fin de vie. Dormir est une fonction physiologique qui permet la croissance et le développement de l’être.

Dormir selon ses besoins

Selon son âge et son activité, les besoins de sommeil varient. Le sommeil des bébés et des enfants est très différent de celui des adultes : seize à vingt heures de sommeil au quotidien sont nécessaires pour un nouveau-né contre douze heures pour un enfant. En France, le sommeil des enfants est respecté.

En revanche, alors qu’ils devraient dormir plus de neuf heures par nuit, les adolescents ont un rythme de sommeil perturbé et réduit au profit de temps passé entre autre devant les écrans d’ordinateurs. Les adultes et les personnes âgées dorment généralement sept heures par nuit. Seule différence, les personnes âgées ont un sommeil plus saccadé avec parfois pour habitude de faire une ou plusieurs siestes.

Le sommeil de l'adulte

Au cours de la vie, le sommeil se modifie progressivement. Si le bébé dort entre quinze et vingt heures par jour, l’adulte jeune ne dort plus qu’entre sept et huit heures en moyenne par jour. Nous avons tous notre propre rythme biologique veille-sommeil et il est important de le connaître et de le respecter par une bonne hygiène du sommeil.

Malheureusement, notre rythme veille-sommeil est souvent difficile à respecter car la pression professionnelle et sociale nous font rester éveillés au-delà du raisonnable. Cette privation de sommeil peut avoir des conséquences au niveau de notre humeur, de notre santé et de notre vigilance.

Les cycles du sommeil ne sont plus qu’au nombre de 5 environ avec une répartition des stades du sommeil différente entre le début et la fin de la nuit.

Aux alentours de la cinquantaine, les phases d’éveil sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues au cours de la nuit. De même, le délai d’endormissement augmente avec l’âge.

Le sommeil après 65 ans

Après 65 ans, le rythme veille-sommeil se modifie. Une sieste presque systématique peut être présente en fonction des personnes qui diminuerait  le temps de sommeil durant la nuit. Toutefois, sur un cycle de vingt-quatre heures, sieste et nuit représentent la même quantité de sommeil entre 50 et 90 ans.

Le changement du rythme veille-sommeil avec notamment une heure du coucher moins tardive impliquant un réveil plus précoce peut provoquer un questionnement quant à la qualité du sommeil alors que les besoins de sommeil sont respectés.

La qualité du sommeil est plus affectée que chez les adultes. Tout d’abord, les réveils nocturnes sont physiologiquement plus nombreux et plus longs. Ensuite, de nombreux autres facteurs altèrent le sommeil comme les maladies, les douleurs, les mictions répétées, les problèmes respiratoires mais aussi la perte de relation sociale ainsi qu’une sédentarité accrue.

Cette qualité altérée du sommeil peut avoir une incidence dans la journée en rendant la personne somnolente. Alors que les plaintes de mauvais sommeil seraient plus présentes chez les femmes que les hommes, ces derniers sont plus sensibles à la somnolence.

Le sommeil après 65 ans se définit par une réduction du sommeil paradoxal et du sommeil lent profond au profit du sommeil lent léger et par l’allongement de la durée d’endormissement.

Pour maintenir un bon rythme veille-sommeil, de l’exercice comme la marche en extérieur le matin ou le maintien des relations sociales sont fortement conseillés.

12 décembre 2023